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Un nouvel arrivant à la Chancellerie
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Un nouvel arrivant à la Chancellerie
En cet après-midi un homme marchait d'un pas déterminé dans les couloirs du Palais Aragon, uniforme de cavalier, épaulette d'officier, aiguillettes d'aide de camp, ruban rouge des chevaliers de la Légion du Sacrifice. Il tenait dans ces mains le passeport qui lui permettrait d'en finir avec la maigreur de sa solde de capitaine.
Le chevalier de Tabernanthe, car c'est ainsi qu'il s'appelait, plaisait aux femmes à n'en pas douter. On disait la marquise de La Houssaye follement amoureuse de lui. Cheveu brin, regard enjôleur, il était bel homme.
Son nom n'était pas inconnu à qui maîtrisait la liste des bottins de la haute-société et des almanachs de cours royales. Laurent Gabriel Louis de Klausbourg-Silverstein de Tabernanthe était le fils du baron de Tabernanthe, noble gallicien rejeton de la prestigieuse maison impériale, et de son épouse née de Bellièvre-Epinac, petite-nièce du fameux prélat. Son grand-père, Lorenz, deuxième des fils de la duchesse de Silverstein et de son époux le baron Louis en Zollernberg, benjamin des frères du Grand-duc Louis Ier, était arrivé en Avaricum sous le règne d'Edouard VII, avec l'espoir des cadets sans écu, mais non sans blason, de faire fortune et d'y faire souche. Enrôlé dans l'ordre des Tyrans de Gallice, armé chevalier-chapelain, l'aïeul pris part à la Croisade de 1718. Il s'y illustra, aussi honorablement que l'on peut dans une défaite, fut fait baron de Tabernanthe, dans les Îles de Gallice, par son cousin de Fleury, et rendu à l'état laïc "pour y prendre Maison". Le père épousa une descendante d'une petite mais honorable maison patricienne de la principauté de Travnà, aux confins du Belondor et du Saint-Empire d'Avaricum. Cette épouse, née Brignole, des marquis de Melfée, fort peu connu en Nouvelle-Alexandrie mais bien en cours à Allancia, lui apporta une dot et des revenus confortables lui permettant de vivre honorablement et de tenir hôtel à Allancia loin des îles de Gallice et du fief familial, souvenir d'outre mer laisser au bon soin de la gestion d'officiers seigneuriaux.
Le petit-fils, notre chevalier, étudiant en droit brillant, dans la fougue de sa jeunesse et des aspirations patriotiques épousa la carrière des armes. Il devint officier de cavalerie, ne déshonora pas son nom et se battit bien. Très vite, par solidarité familiale, il bénéficia de la protection de son oncle le général prince d'Yrusalem dont il devint l'aide de camp et l'homme-lige.
Aujourd'hui âgé de tente et un ans, passées les ardeurs de la jeunesse, toujours ambitieux, notre homme bénéficie des grâces de son parent le Prince d'Yrusalem, Chancelier d'Avaricum, soucieux de placer un homme sûr, exécutant sa politique et ses basses oeuvres, lorsqu'il n'est pas à la Cour. Deux appuis valant mieux qu'un à la Cour, le chevalier bénéfice aussi de l'appui de son oncle maternel, le duc d'Epinac, Garde des Sceaux. Notre homme revient de chez l'Empereur, ce qu'il tient à la main est son acte de nomination, signée du Souverain. Laissant le fatras des armes et le fracas bataille, le chevalier de Tabernanthe rentre en politique auréolé du titre prestigieux de Vice-Chancelier d'Avaricum.
Le chevalier de Tabernanthe, car c'est ainsi qu'il s'appelait, plaisait aux femmes à n'en pas douter. On disait la marquise de La Houssaye follement amoureuse de lui. Cheveu brin, regard enjôleur, il était bel homme.
Son nom n'était pas inconnu à qui maîtrisait la liste des bottins de la haute-société et des almanachs de cours royales. Laurent Gabriel Louis de Klausbourg-Silverstein de Tabernanthe était le fils du baron de Tabernanthe, noble gallicien rejeton de la prestigieuse maison impériale, et de son épouse née de Bellièvre-Epinac, petite-nièce du fameux prélat. Son grand-père, Lorenz, deuxième des fils de la duchesse de Silverstein et de son époux le baron Louis en Zollernberg, benjamin des frères du Grand-duc Louis Ier, était arrivé en Avaricum sous le règne d'Edouard VII, avec l'espoir des cadets sans écu, mais non sans blason, de faire fortune et d'y faire souche. Enrôlé dans l'ordre des Tyrans de Gallice, armé chevalier-chapelain, l'aïeul pris part à la Croisade de 1718. Il s'y illustra, aussi honorablement que l'on peut dans une défaite, fut fait baron de Tabernanthe, dans les Îles de Gallice, par son cousin de Fleury, et rendu à l'état laïc "pour y prendre Maison". Le père épousa une descendante d'une petite mais honorable maison patricienne de la principauté de Travnà, aux confins du Belondor et du Saint-Empire d'Avaricum. Cette épouse, née Brignole, des marquis de Melfée, fort peu connu en Nouvelle-Alexandrie mais bien en cours à Allancia, lui apporta une dot et des revenus confortables lui permettant de vivre honorablement et de tenir hôtel à Allancia loin des îles de Gallice et du fief familial, souvenir d'outre mer laisser au bon soin de la gestion d'officiers seigneuriaux.
Le petit-fils, notre chevalier, étudiant en droit brillant, dans la fougue de sa jeunesse et des aspirations patriotiques épousa la carrière des armes. Il devint officier de cavalerie, ne déshonora pas son nom et se battit bien. Très vite, par solidarité familiale, il bénéficia de la protection de son oncle le général prince d'Yrusalem dont il devint l'aide de camp et l'homme-lige.
Aujourd'hui âgé de tente et un ans, passées les ardeurs de la jeunesse, toujours ambitieux, notre homme bénéficie des grâces de son parent le Prince d'Yrusalem, Chancelier d'Avaricum, soucieux de placer un homme sûr, exécutant sa politique et ses basses oeuvres, lorsqu'il n'est pas à la Cour. Deux appuis valant mieux qu'un à la Cour, le chevalier bénéfice aussi de l'appui de son oncle maternel, le duc d'Epinac, Garde des Sceaux. Notre homme revient de chez l'Empereur, ce qu'il tient à la main est son acte de nomination, signée du Souverain. Laissant le fatras des armes et le fracas bataille, le chevalier de Tabernanthe rentre en politique auréolé du titre prestigieux de Vice-Chancelier d'Avaricum.
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