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Cabinet noir et Secret de l'Empereur
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Cabinet noir et Secret de l'Empereur
L'institution était presque légendaire. Son existence n'était pas officielle. Elle dépendait de l'Empereur seul pour ses ordres. Le Secret de l'Empereur, fondée par Edouard VII, au temps de la guerre de Reconquête était un service secret redoutable, capable de s'ériger en diplomatie parallèle. Il espionnait dans les Cours étrangères pour le compte de Sa Majesté, sans aucun contrôle ministériel ou parlementaire. A sa tête se trouvait le redoutable capitaine Schulmeizter, officier de cavalerie devenu espion de légende, ayant la connaissance de tous les secrets de son temps. Voilà pour le renseignement extérieur.
Pour ce qui était du renseignement intérieur, le Souverain pouvait compter sur le trop fameux Cabinet noir, officiellement et pudiquement appelé "cabinet du Secret des Postes". Son acteur clé était jusqu'à l'année passé le marquis de Vaucherey, directeur général des postes de Sa Majesté, qui avait dû s'affranchir de son office, devant l'hostilité de l'Opposition parlementaire qui déplorait la violation du Secret des Correspondances. Davantage, devant le scandale, le nouveau Lieutenant-général de police, M. de Bellamy avait renoncé à l'espionnage politique qui avait fait les beaux jours de la Lieutenance-générale de police de la capitale. Officiellement le cabinet noir n'existait plus. Officiellement seulement, car tout cela n'était qu'une devanture. Il existait encore dans les bas-fonds du ministère de l'Intérieur une de ces ténébreuses succursales. Le pouvoir ne pouvait s'affranchir d'un moyen si commode de se renseigner sur ses opposants, ou mieux sur ses rivaux diplomatiques...
Pour ce qui était du renseignement intérieur, le Souverain pouvait compter sur le trop fameux Cabinet noir, officiellement et pudiquement appelé "cabinet du Secret des Postes". Son acteur clé était jusqu'à l'année passé le marquis de Vaucherey, directeur général des postes de Sa Majesté, qui avait dû s'affranchir de son office, devant l'hostilité de l'Opposition parlementaire qui déplorait la violation du Secret des Correspondances. Davantage, devant le scandale, le nouveau Lieutenant-général de police, M. de Bellamy avait renoncé à l'espionnage politique qui avait fait les beaux jours de la Lieutenance-générale de police de la capitale. Officiellement le cabinet noir n'existait plus. Officiellement seulement, car tout cela n'était qu'une devanture. Il existait encore dans les bas-fonds du ministère de l'Intérieur une de ces ténébreuses succursales. Le pouvoir ne pouvait s'affranchir d'un moyen si commode de se renseigner sur ses opposants, ou mieux sur ses rivaux diplomatiques...
Édouard IX- Posts : 77
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