Ambassade de la Ligue Eburnéenne Décanale

La CONACEP dépendant de l'ONA dont le président vient de démissionner. Les Doyens de la Ligue Eburnéenne Décanale ont décidé de commencer dès maintenant les opérations ne sachant pas combien de temps durera la prochaine élection. Le Merii a déjà commencé ses manœuvres au large de Fergan, nous ne voulons pas perdre de temps.
Les Doyens ont décidé de fonder dès maintenant l'O.M.O et de situer son siège à Fergan aux mains des scientifiques. Il serait fâcheux que pour des raisons politiques certaines micronations soient écartées de missions purement scientifiques.

Nous invitons tout les scientifiques de l'Archipel intéressés par ce projet à se réunir à Fergan pour décider des priorités et du fonctionnement de l'O.M.O C'est par Ici


Doyen Merl1
Doyen Castor
Doyen Zylis

Charte de l'Organisation Micromondiale Océanographique

Préambule :

Tout scientifique souhaitant participer aux recherches de l'Organisation Micromondiale Océanographique (O.M.O) est le bienvenue quel que soit sa nationalité, les éventuelles sanctions de l'ONA qui touchent son pays, ou même en temps de guerre entre les pays des membres de l'organisation.


Chapitre premier : Des buts

1. L'Organisation Micromondiale Océanographique (OMO) est une organisation scientifique internationale qui a pour but l’étude scientifique des mers, océans et littoraux sous tous ses aspects : biologiques, géologiques, archéologiques et climatiques. Elle a son siège à Fergan, sur l’île de la Ligue Eburnéenne Décanale.

2. Elle peut en outre émettre des conseils ou des recommandations.

Chapitre deux : Des membres

3. En dehors des Etats-membres fondateurs, signataires initiaux de la présente charte, tout Etat de l’Archipel peut adhérer à l’OMO s’il est coopté par deux autres Etat-membres et qu’il ratifie la présente charte.
Tout scientifique peut participer aux missions de l'O.M.O mais ne pourra pas participer aux instances dirigeantes si son pays n'est pas membre de l'organisation.

Chapitre trois : Des instances

4. L’OMO comprend un Conseil Scientifique, composé d’un représentant de chaque Etat-membre. Les représentants doivent être des scientifiques nommés discrétionnairement par les Etats-membres.

5. Le Conseil Scientifique peut accueillir des observateurs, représentant d’autres organisations internationales. Ils doivent être coopté par deux Etat-membres pour entrer au Conseil Scientifique, mais ne peuvent pas, eux, coopter de nouveaux membres. Ils peuvent participer aux discussions, mais ne peuvent pas prendre part aux votes.

6. Le Conseil Scientifique définit les objectifs de recherche de l’OMO. Il organise et planifie les missions scientifiques de l’OMO.

7. Le Secrétaire exécutif de l’OMO modère les discussions du Conseil Scientifique, représente l’OMO à travers l’Archipel, tient à jour l’état des moyens scientifiques mis à dispositions de l’OMO par les Etats-membre et organise les archives de l’OMO.

8. Le Secrétaire exécutif est assisté dans ses missions d’un Secrétaire exécutif adjoint. Ils sont élus en ticket tous les 4 mois par le Conseil Scientifique, parmi les représentants. Les représentants élus sont remplacés.

Chapitre quatre : Des missions

9. Les missions sont proposées par le Secrétaire exécutif ou par les représentants. Les discussions au sein de Conseil Scientifique permettent de définir les modalités de la mission, son but, ses moyens et ses participants.

10. Si le Secrétaire exécutif et les représentants peuvent tous donner leur avis sur la pertinence d’une mission, il n’existe pas de vote ni d’empêchement possible. La participation à une mission est uniquement une démarche volontaire.

11. Lors de leurs participations aux missions de l’OMO, les Etats-membres s’engagent à mettre à disposition de la mission des moyens techniques et humains leurs appartenant.

Chapitre cinq : Des recommandations

12. Le Conseil Scientifique émet des recommandations, voté par les représentants, destinées à un ou plusieurs pays, ou à l’ensemble de l’Archipel.

13. Ces recommandations concernent la préservation des écosystèmes marins et littoraux, ainsi que la gestion et prévention des risques liés aux océans.

Chapitre six : De la charte

14. La présente charte peut être modifié par vote du Conseil Scientifique.


Membres fondateurs :

Adopté et signé par les Membres fondateurs, à Fergan, LED, le :

Paganii a écrit:

Le Micromer Explorateur continue sa dérive vers le Sud, les courants marins l'on conduit au large de Prya au dessus d'un fond sous-marin de 100 mètres. L'équipe scientifique a décidé de s'arrêter quelques heures pour tester leurs scaphandres autonomes et étudier la faune et la flore de cette région de l'Archipel.
Pour descendre à cette profondeur en toute sécurité les bouteilles sont remplies d'un mélange d'oxygène, d'azote, d'hélium et d'hydrogène. Les plongeurs étant déjà dans la partie pressurisée du Micromer Explorateur leur retour sera facilité en faisant l'impasse sur plusieurs paliers de décompression. En théorie, ils pourraient descendre à plus de 300 mètres avec leur matériel.

La zone choisie est au bord d'une corniche qui surplombe des fonds de 500 mètres. On devrait donc y observer une faune variée. Jorgor, Guima, Madani Dogbo et Boku Assalé ont quité le Micromer explorateur ce matin en suivant une ligne de vie mise en place à partir du ME. Leur mission consiste principalement à tester le matériel et à prendre des photographie. Rien de très extraordinaire, mais l’intérêt est d'éviter les derniers paliers de décompression. En cas d'incident un caisson hyperbare pouvant accueillir quatre personne est installé à bord du ME :

Caisson hyperbare

Cette plongée a pourtant apportée une grosse surprise, à 90 mètres de profondeur, les plongeurs ont fait une rencontre extraordinaire:

Non ce n'est pas un simple mérou ou autre poisson commun, c'est un cœlacanthe. Les biologistes du ME l'ont confirmé à partir des photos. Ce poisson est théoriquement disparu, il y a bien quelques témoignages de pêcheurs mais qui datent de dizaines d'années et sont forcément imprécis. C'est la première fois que des plongeurs de l'Archipel croise ce poisson très particulier dans son milieu naturel.

Le cœlacanthe fait partie de ces rares animaux qui ont peu évolué morphologiquement, comme le nautile ou la limule. Le cœlacanthe pryan est du genre Latimeria, il appartient à une vaste famille dont quelques membres, habitants des lagunes, ont entrepris de sortir de l'eau il y a 350 millions d'années. Avec ces derniers, ils ont en commun certains caractères comme des nageoires charnues (précurseurs des pattes) et une amorce de poumons. Or, les grandes profondeurs océaniques sont un milieu hyper stable, et le cœlacanthe n'a pas vraiment de prédateur avec ses 2 mètres de long pour 100 kg, et sa cuirasse héritée d'une époque où il y avait des dinosaures marins et des requins géants, il n'a rien à craindre ! Bref ils ont croisé un véritable fossile vivant :

L'OMO conseille aux autorités pryannes de surveiller la pêche dans cette zone ou vit un véritable trésor pour leur micronation. Si les plongeurs du Micromer Explorateur sont tombés sur un spécimen aussi facilement, c'est qu'il existe certainement une population importante dans ce périmètre, peut-être la seule de l'Archipel.

Paganii
Biologiste Marin

La régate du Prix Décan du mois de mai 2018 se déroulera comme toujours dans la baie de Fergan les 19 mai, 20 mai et 21 mai. Chaque équipage peut y participer sans droit d'inscription. La seule contrainte est que le voilier possède une coque et un gréement en bois. Seule la Catégorie Reine des "Classe Décan" peuvent prétendre à la Coupe, mais un classement pour les autres catégories est prévu.


Classe Décan : gréement aurique en bois, moins de 1000 m² de voilure, monocoque en bois de moins de 24 mètres, moins de 34 mètres en comptant le beaupré et la bôme, seules éléments métalliques autorisés: accastillage et leste de quille, absence de tout moteur bien entendu

Le Prix du Décan est doté de 100 perles d'ivoirine prélevé sur les deniers de la Ligue. Le propriétaire du voilier peut distribuer cette somme comme il le souhaite à son équipage. En général tout est dépensé à la Marmite du Soca-Soca ou il se passe des trucs pas nets au premier étage...

Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au vendredi 18 mai 18h00, heure d Ebur ICI ou par publication dans le Petit Décan. Pour l'instant sont inscrits :

-Le Tamrock IV barré par Zylis.
-Le Kwami barré par Madani Niang, Détenteur de la Coupe du Décan.
-Le Condor barré par Levar de Varsalancir.
-Le Pen Duick barré par Bernard de Carbalanche.
-L'Edorania barré par le Duc d'Auclair.
-Le Tamrock V barré par Voltant.

Concrètement, la régate se joue sur un parcours identique, vous choisissez votre fenêtre météo (19 mai, 20 mai ou 21 mai) et vous lancez les "dès de régate", votre score déterminera votre classement. En cas d'égalité, une finale sera organisée au plus vite. (Attention, il y a bien entendu des surprises sur les faces des dès...). Le détenteur de la Coupe du Décan à un petit bonus d' 1 point.



Doyen Castor
Doyen Paçor
Doyen Merlin

Régate de la Coupe du Décan

Pendant que les adeptes de gros canons sont regroupés à Rémipolis, faisons dans le distingué le subtil et le beau en lançant nos fiers voiliers dans cette compétition entre gentlemans. Le Kwami conservera t-il la Coupe ou devra la laisser à un challenger ? Nous le saurons Mardi.

La régate de la Coupe du Décan du mois de mai 2018 se déroule comme toujours dans la baie de Fergan, ICI, Aujourd'hui, le 20 mai et le 21 mai.

Les inscriptions sont closes depuis le 18 mai 18h00[/b], heure d'Ebur, sont inscrits :



Classe Décan :

-Le Tamrock IV barré par Zylis.
-Le Kwami barré par Madani Niang, Détenteur de la Coupe du Décan.
-Le Condor barré par Levar de Varsalancir.
-Le Pen Duick barré par Bernard de Carbalanche.
-L'Edorania barré par le Duc d'Auclair.
-Le Tamrock V barré par Voltant.
-L'Albatros barré par Olivier de Carbalanche
-Le Solarus représentant la Francovie
-Le Bellérophon barré par Robert de Schwartzwolf
-Le Venizia Ztar barré par Le Noble Alexander de Klausbourg de Silverstein




Hors catégorie :

-Le XRam représentant le Belgoge.




Concrètement, la régate se joue sur un parcours identique, vous choisissez votre fenêtre météo (19 mai, 20 mai ou 21 mai) et vous lancez les "dès de régate" ICI, votre score déterminera votre classement. En cas d'égalité, une finale sera organisée au plus vite. (Attention, il y a bien entendu des surprises...). Le détenteur de la Coupe du Décan à un petit bonus d' 1 point.






Zylis

Ligue Eburnéenne Décanale a écrit:

La Coupe du prix Décan du mois de Mai 2018 a été remporté par Le Tamrock IV, mené par l'ancien Doyen Zylis. Il est temps que ce trophée soit remis en jeu !

Ainsi, la Ligue Eburnéenne Décanale organisera une édition au mois de Juin 2018, les 29 et 30 juin les inscriptions sont ouvertes ! (à la suite de ce message)

La régate du Prix Décan qui se déroule dans la baie de Fergan. Chaque équipage peut y participer sans droit d'inscription. La seule contrainte est que le voilier possède une coque et un gréement en bois. Seule la Catégorie Reine des "classe Décan" peuvent prétendre à la coupe, mais un autre classement pour les autres catégories est prévu.

Classe Décan : gréement aurique en bois, moins de 1000 m² de voilure, monocoque en bois de moins de 24 mètres, moins de 34 mètres en comptant le beaupré et la bôme, seules éléments métalliques autorisés: accastillage et leste de quille, absence de tout moteur bien entendu


Le Prix du Décan est doté de 100 perles d'ivoirine prélevé sur les deniers de la Ligue. Le propriétaire du voilier peut distribuer cette somme comme il le souhaite à son équipage. En général tout est dépensé à la Marmite du Soca-Soca ou il se passe des trucs pas nets au premier étage...


Doyen Castor

Anilok a écrit:

Excellence,


Nous avons reçu ce message inquiétant provenant du Saint-Empire d'Edoran :

Yves-Marie de Barnenez a écrit:Excellence,


Le Capitaine Grégoire de Hauteville, commandant de la Station Spatiale "Charles le Grand", m'a fait parvenir une observation inquiétante faites par le géophysicien Kléber de Montelukast. En observant les mouvements atmosphériques du Micromonde, en vue de mettre en place un système de prévision météorologique, il est tombé par hasard sur une formation nuageuse en spirale dont il a pu évaluer, à partir de la vitesse de rotation, des vents de plus de 220 km/h. Il s'agit de toute évidence de ce que les marins appellent cyclone, du vieux édoranais "kuklan" qui signifie qui signifie "cercle".
Ces redoutables tempêtes ont couté bien des vies de marins, bien des veuves, trop d'orphelins. Ce cyclone c'est formé tout à l'Ouest de l'Archipel, au nord de l'Océan de Mésogée, il se dirige tout droit vers la côte Ouest de la Ligue Eburnéenne Décanale et pourrait passer ensuite en Mer du Balouchkan voir en Mer Océane.

Le Docteur Kléber de Montelukast en a fait une projection sur la carte du Micromonde :

J'ai pris la décision de vous avertir de ce phénomène météorologique concernant la Ligue Eburnéenne Décanale qui pourrait être touchée dans les heures qui viennent.


Yves-Marie de Barnenez
Directeur du Centre Spatial de Baradhnaith

Nous avons déjà connu de grosses tempêtes mais n'ayant pas d'éléments de comparaison avec celle que bous promettent les édoranais et qu'ils qualifiez de "cyclone", ma responsabilité est de prendre des mesures de précaution exceptionnelles.
Si il s'agit de ce que nous appelons un siꝃlonenn, alors les conséquences pourraient être catastrophiques selon nos anciens.

J'ai pris dans l'urgence les mesures suivantes :

- Départ de tout les navires lédoniens, se situant sur la côte Ouest du Sandjak d'Ebur, vers la crique de Havor sur la côte Est de l'île ou vers tout autre port sur le plus proche.
- Avis à la population de condamner toutes ouvertures de leurs logement et de ne pas en sortir avant nouvel ordre.
- Mise en alerte de l'Armée de Terre pour pourvoir aux besoins de secours.
- Fermeture de l'aéroport commercial de Fergan.

Nous vous demandons de mettre en alerte les moyens de secours que vous jugerez utiles en cas de situation devenue ingérable par mon gouvernement.

Que la Déesse vous Garde,

Anilok
Premier Ministre de la LED

Fergan le 20 Octobre 2018

Excellences,


Je m'adresse solennellement à toutes les bonnes volontés souhaitant nous venir en aide. Nous avons subit le passage du siꝃlonenn Hereñv (octobre en lédon) qui a balayé tout le Nord du Sanjak d'Ebur. Les images de la station spatiale édoranaise "Charles le Grand" d'hier vous donneront une idée de l'ampleur du phénomène qui a malheureusement pris de l'ampleur à l'approche de nos côtes :

Hereñv hier 19 octobre 2018

La menace semble s'éloigner selon nos première troupes de secours qui se sont rendus sur place, nous demandons cependant au Saint-Empire d'Edoran une confirmation et des informations sur la trajectoire actuelle d'Hereñv. Voici le premier rapport du Général Francii qui commande nos troupes sur place, le bilan humain est déjà catastrophique :

Monsieur le Ministre de la Défense,

Après de longues heures de progression sur la piste littorale qui rejoint le Nord de l’île en contournant les monts du Décan par l'Ouest, j'ai établi mon Quartier général dans la ville de Décantior tard dans la nuit du vendredi au samedi 20 octobre 2018. Je tiens à souligner le travail des troupes du Génie sans lesquelles nous aurions perdu encore plus de temps. Depuis cette position, plus à labris dans les terres, j'ai pu faire un bilan du passage du siꝃlonenn en contactant un à un les éléments des troisième et quatrième bataillon d'infanterie de la Première Armée déployés à Sokolor, Macimar, Décar et Katir.
Je suis en mesure d'avoir une bonne image de la situation. Les Installations portuaires de Sokolor à Katir sont totalement détruites, les pistes encore difficilement praticables ont étés dégagées des arbres abattus par les vents violents. Hormis les dégâts matériels très importants sur les habitations et les réseaux électriques et de distribution d'eau, j'ai le regrets de vous informer d'un bilan provisoire de 852 morts et de nombreux blessés.
Les vents sont tombés et les pistes dégagées, nous demandons des renforts pour évacuer les blessés et commencer à répondre aux besoins en eau et nourritures des habitants.

Francii
Chefs des armées terrestres de la Ligue Eburnéenne Décanale

Notre gouvernement a décidé de rouvrir l'aéroport militaire d'Ebur et le port de Fergan qui semblent maintenant sécurisés. Nous rapatrions actuellement nos unités de secours mises à l’abri sur notre base militaire en Empire du Gwangua mais devant l'ampleur des dégâts une aide extérieure serait la bienvenue.


Que la Déesse Vous garde,


Marii
Ambassadrice Principale de la Ligue Eburnéenne Décanale

Azanii a écrit:

Après avoir emprunté le Détroit de Mare Noire le Micromrer Explorateur à contourné la République de Véran et la Nouvelle-Caucasie continuant à prélever des échantillons d'eau de mer, de plancton et réalisant des mesure de pH et de salinité à différentes profondeur. Les courants l'ont ensuite repoussé vers le Sud le long des côtes de Fantispa jusqu’au large de l'île de Néïe pour déboucher en Mer de Tesakodi.

Position du Micromer Explorateur le 26 janvier 2019

Suivant les relevés du relief sous-marin effectués par le Merii et le Zerii, il existerait une longue zone avec des fonds de 1000 mètres toute proche de l'île de Tesakodi à l'Ouest et de la République de Skotinos à l'Est. Il a été décidé que Le Décan effectuerait une plongée au large de la Baie d'Allatie.

Le Sous-marin a donc été sorti du hangar du ME et trois scientifiques de l'OMO et un ingénieur de l'Université d'Ebur ont commencé leur plongée. Parmi les observation ils ont pu voir à 1000 mètres de profondeur ce qu'ils ont qualifié de "calamar à oreilles" avant d'être rapidement surnommé "Dumbo" par l'équipage du ME après le visionnage de cette vidéo :

La créature a disparu dans les abysses sans que l'équipe puisse faire une analyse approfondie en le capturant ou du moins en lui prélevant quelques cellules. Mais il s'agissait visiblement d'un individu juvénile. La Mer de Tesakodi pourrait donc être une pouponnière pour des espèces de calamars dont certaines peuvent atteindre des tailles impressionnantes. Un de ces calamars c'est échoué il plusieurs années au fond de la Crique de Havor. Les lédoniens de la ville avaient alors averti l'Université d'Ebur. Il ne s'agissait pas d'une espèce longiforme comme la plupart du genre mais justement d'un spécimen ayant le même type de morphologie que "Dumbo". Il se pourrait que celui-ci soit un jeune individu de cette espèce.

Crique de Havor (LED) le 17 octobre 2013

Azanii
Secrétaire Exécutif de l'OMO

Le Micromer Explorateur c'est attardé dans les eaux autour de la République Démocratique du Belgoge dont la biodiversité étonnante nécessiter une exploration plus approfondie. Nous avons dérivé vers le large pour explorer les fonds qui passent d'environ 50 mètres de profondeur près de la côte à près de 5000 mètres en passant par de petits paliers intermédiaires. La faune et la flore sont très différentes suivant les profondeurs.

Dérive du Micromer Explorateur au moi de Mai 2019

Ce qui nous a le plus frappé est la population de cachalots importantes tout le long de cette dérive.

Plusieurs plongées en apnée ont été réalisée par l'édoranais Maurice Haufmaier pour ne pas déranger les cachalots. C'est un spécialiste de cette discipline.

Mais évidemment il n'a put suivre les cachalots que à la surface, pour se nourrir ils sondent vers les profondeurs. Ils apprennent cette technique de chasse à leurs petits, on a put l'observer:

Les robots océanographiques du Micromer Explorateur ont mesuré la profondeur à laquelle ils descendent. Les grands mâles atteignent les 5 000 mètres qui est la profondeur maximale dans cette zone. Pour les mères et leurs petits encore allaités, la profondeur est progressive. Ils communiquent entre eux par des sons très variées, ces mammifères marins sont visiblement très "intelligents" à leur façon.

Le ME a ensuite dérivé vers l'île skotinesque d'Aghia Katarina ou se déroulera le 6e concours Microvision en juin dans la ville de Port Katarina. L'équipage n'aurait manqué cette occasion pour rien au Micromonde.

Mahé
Capitaine du Micromer Explorateur

Le Micromer Explorateur est resté proche de l’île skotinesque d'Aghia Katarina. Tout d'abord parce-que s'y déroulerait le 6e concours Microvision puis dans un second temps sur la demande de l’Éparque de Diphtikos Kyra Spyros et de la Ministre de l'Ecologie Eglé Le Goff. En effet, la République de Skotinos a engagé des mesures de protection pour leurs sites naturels exceptionnels. Un rapport sera donc transmis aux intéressées, cela fait partie des missions de l'OMO, mais ensuite il s'agit de décision qui ne regardent que les skotinecs. Nous avons ensuite dérivé en Mer de Tesakodi vers l'Est pour nous attarder dans la baie au Sud de la République de Skotinos.

Dérive du Micromer Explorateur au moi de juillet 2019

La biodiversité est un peu moins riche qu'en Baie d'Alatti mais cependant très intéressante. De nombreuses plongées dans les eaux peu profondes entre la ville de Diphtikos et celle d'Altavista ont occupé l'équipage.

Nous avions vu beaucoup de cachalots au large du Belgoge, mais lors d'une des plongées l'attention des plongeurs fut attiré par un "chant" très différent et à leur grande surprise une baleine à bosse surgit de nulle part les approchât de très prêt. Nous avons volontairement laissé le son d'origine sur la vidéo ci-dessous. Même en s’éloignant elle continuait à "chanter".

Cette zone de l'Archipel est à cet instant la plus riche en cétacés que le Micromer Explorateur ait traversé. Nous resterons probablement dans la région voir ce qui se passe plus à l'Est



Mahé
Capitaine du Micromer Explorateur

Azanii a écrit:

Le Micromer Explorateur a passé beaucoup de temps sur les côtes du Belgoge et du Skotinos qui se sont révélées très intéressantes. Des inventaires lors de nombreuses plongées ont put être effectuées. Le Professeur skotinec d’océanographie Antagoras Vardalis qui avait embarqué à Facilitae aura des données à fournir à son gouvernement qui légifère en ce moment sur leur milieu naturel et bute justement sur le milieu marin. Il a rejoint l'équipage pour la prochaine dérive du ME qui l'a éloigné des côtes skotinecques à la "poursuite" des grands cétacés rencontrés dans la zone.

Dérive du Micromer Explorateur jusqu’au 01 octobre 2019

Le ME a donc rejoint des courants qui l'ont amené loin à l'est vers le large puis vers le Nord en Océan Paradifique. Le bâtiment a essuyé ses premières véritables tempêtes. Pendant de longues semaines toute plongée en sous-marin fut impossible et les débarquement et embarquement des semi-gonflable étaient très difficiles, les plongées en scaphandre autonomes étaient même périlleuses. Nous remercions la marine skotinecque et les gardes côtes qui sont restés disponibles et attentifs en cas de gros pépin. L'activité du laboratoire flottant a donc été ralentie en attendant des conditions météos plus favorables.

Le Micromer Explorateur dans la tempête. Crédit photo : avion skotinecs des garde-côtes.

Mais ce mauvais passage valait le coups. Arrivé sur des fonds de 5000 à 8000 mètres, selon les relevés du Merii et du Zirii, les cétacés étaient au rendez-vous en nombre et l'équipage a put les étudier plus calmement. Les "nurseries" observées prêt des côtes prenaient tout leur sens après cette tempête qui aurait sans doute mise en danger les jeunes individus. Au large, l'équipage n'a croisé que des individus adultes et une plus forte proportion de mâles dont certains dépassaient les 20 mètres selon les espèces. En plus des cachalots et des baleines à bosse que nous avions put observer, d'autres espèces, sans doute plus pélagiques, étaient présentes. Lors d'une plongée, un cliché d'une grande baleine bleue ou rorqual bleu a été prit. Les plongeurs n'ont pas put la suivre mais l'ont identifiée comme un grand mâle dépassant probablement les 40 mètres.

Rorqual bleu observé par les plongeurs


Estimation de la taille.
Un des plongeurs était lédonien, il a prit le mammouth des steppes comme gabarit, parce-que l'homme....

L'Océan Paradifique a réservé bien d'autres surprises qui seront peut-être l'objet d'un autre communiqué de l'OMO. le Micromer Explorateur va arriver bientôt au large de la République Shiniste du Liberistant et de Karévie. Un membre de la communauté scientifique liberienne a un siège au Conseil Scientifique de l'OMO mais nous n'avons plus de contact depuis les derniers changement politiques en Karévie. Ma responsabilité est de prendre contact avec les autorités actuelles avant d'autoriser le ME à approcher leurs côtes.



Azanii
Secrétaire Exécutif de l'OMO

Le Micromer Explorateur a été longtemps bloqué au large de la République Shiniste du Liberistant et de Karévie. La situation interne de l'Etat n'était pas claire et nous n'avions pas de réponse du gouvernement. La Secrétaire Exécutif a tout d'abord ordonné de mettre en panne la dérive du ME jusqu'à nouvel ordre. L'équipage a donc continué ses activités pendant l'hiver tout en restant le plus possible dans la zone de "sécurité" Nous avions eus l'occasion d'observer la population de cétacés particulièrement riche en Océan Paradifisque, nous avons donc continuer cette étude tout en étant en quelque sorte "cloué sur place".
Mais ces magnifiques animaux sont étonnamment curieux et beaucoup de spécimens se sont approchés du Micromer Explorateur permettant aux plongeurs de bord de ne pas s'ennuyer. Ils ont put réaliser des comptages par espèce et pas sexe. Des données qui seront précieuses pour une exploitation future par des spécialistes.

La rencontre la plus saisissante pour les plongeurs a été la visite de ce grand mâle albinos de "baleine à bosse" particulièrement spectaculaire et rare :

La Secrétaire Exécutif, devant l’absence de réponse shiniste a finalement décidé l'évacuation presque totale du ME, ne gardant que le personnel naviguant. L'opération a prit du temps, tout les scientifiques ainsi que les submersibles ont été évacués à bord de navires de l'OMO avant que nous nous engagions en équipe restreinte dans le Détroit de Deimini.

Dérive du Micromer Explorateur au moi de mars 2019

La traversée a été stressante mais c'est bien déroulé. Aujourd'hui toutes les équipes on rejoint le Micromer Explorateur au point de RDV en Détroit de Sorlop et il est prêt à reprendre sa dérive.



Mahé
Capitaine du Micromer Explorateur

L'équipage du Micromer Explorateur était partagé sur la suite de la dérive. Certains souhaitaient pénétrer en Mer Océane et d'autres continuer vers le Nord. Un compromis a été trouvé, le ME s'est engagé dans le Détroit de Sorlop puis à suivi les côtes de la Péninsule de Catharsys d'Ouest en Est avant de se diriger vers la baie de Persis où il se trouve actuellement.

Les équipes scientifiques ont continué leur routine de prélèvements d'eau, de plancton et le recensement de la faune et de la flore marine.

Mais le fait le plus notable a été l'observation de nombreux requins de grandes tailles sur les côtes de la Péninsule de Catharsys.
La plongeuse édoranaise Lucia Martinet, l'une des meilleures du bord et sans doute la plus politisée, n'a pas hésité à plonger en apnée avec ces squales. Elle milite depuis des années avec son association "Save Ocean" pour le respect de toutes les espèces marines, mêmes celles potentiellement dangereuses.
Avec sa combinaison conçue pour se fondre dans l’environnement elle a put approcher jusqu'à la toucher une grande femelle approchant les 5 mètres. Elle cherche à prouver que même les Grands Requins Blancs ne sont pas agressifs envers l'Homme quand celui-ci les approche avec respect, sans artifices pouvant déclencher une attaques par méprise.

La Baie de Persis parait prometteuse, le Micromer Explorateur s'y attardera sans doute.

Dérive du Micromer Explorateur au mois de juin 2020

Mahé
Capitaine du Micromer Explorateur