Château des Seigneurs d'Escource

par **A. Marzin d'Escource** Mar 1 Jan 2019 - 23:11

Entre les deux ville de Saint-Sulpice et de Trembleterre se tenait le petit village d'Escource, modeste paroisse comme la Principauté de Guysenval en comptait des centaines. Autour d'une petite église bâti au XIIIème siècle, les maisons se groupaient comme des agneaux autour de leur bon pasteur. Le voyageur qui arrivait de Trembleterre découvraient également sur la petite colline qui surplombait l'ensemble, un château -un gros manoir- auraient dit les ducs de Saint-Sulpice. C'était là la demeure des seigneurs d'Escource.

A l'orée du XVIIIème siècle, le chef de la famille Marzin, alors président du présidial de Trembleterre avait été récompensé pour ses bons et loyaux services avec l'anoblissement par charge. Il avait acheté à une fin de race la petite seigneurie d'Escource. Non pas qu'il fût attaché aux lieux, -il n'y avait jamais mis les pieds- mais il avait pensé son fils, c'est d'ailleurs ce dernier qui avait fait bâtir le château seigneurial.

Un siècle plus tard, rien n'avait changé, et les Marzin d'Escource végétaient dans leur bourgade éponyme. Aujourd'hui, le vieux seigneur était à l'agonie. Marié sur le tard à la fille d'un juriste de Lesseps, il avait eu trois enfants, et cela avait épuisé ses dernières forces. Toutefois, il ne partait pas sans satisfaction. Ses deux filles avaient épousé de beaux partis, et son jeune cadet, Alexandre Marzin d'Escource atteignait ses dix huit ans et semblait promis à un brillant avenir.

D'allure agréable, son précepteur avait dénoté chez lui de l'intelligence, du goût et des vertus, et il disait de lui "qu'il irait loin si les circonstances le favorisaient." Aussi, avait-il envoyé son fils sans le sou mais avec l'appétit de conquérir le royaume à Saint-Nicolas de Guysenval à l'école militaire d'artillerie, arme noble aux yeux du vieillard, puisqu'elle était selon l'adage l'ultime argument des rois.

par **A. Marzin d'Escource** Sam 17 Aoû 2019 - 0:16

Le 17 août 2019

A. Marzin d'Escource
Philibert Marzin d'Escource, comte de Bigeac, Maréchal d'Avaricum, secrétaire d'état à la guerre, commandant en chef du corps expéditionnaire de Sa Majesté en Bangana.

Monsieur, cher parent,

Qu'il me soit permis de vous confier mon admiration pour votre accession au poste de commandant en chef du corps expéditionnaire de Sa Majesté en Bangana. Notre souverain ne pouvait espérer un meilleur serviteur que vous dans l'exercice de cette mission délicate.

Mon régiment n'a pas eu le privilége d'être appelé au service des armes de sa Majesté dans cette mission. Pourtant, j'espère encore être appelé et avoir l'honneur de combattre et vaincre à vos côtés.

Puissiez-vous prendre en compte ma considération, celle d'un jeune gentilhomme désireux de servir son pays et son empereur.

Recevez mes plus humbles salutations.

Marzin d'Escource

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